TAMER Khalid – 2008

Le Mali, le Sénégal, le Maroc, la France : Khalid Tamer s’est fait une spécialité de ces rencontres avec ce qu’il appelle joliment les « gens du soleil ». Une façon pour lui de planter quelques graines singulières à l’heure de la mondialisation culturelle…

Aujourd’hui, il dirige trois festivals : le Festival au féminin et les Veillées du Ramadan dans le quartier de la Goutte d’or à Paris. Et le Festival Alwan’art, festival qui veut amener la culture dans les villages de la région de Marrakech en redonnant sa noblesse au théâtre de rue et aux arts populaires.

La formation est également au centre de la démarche de Khalid Tamer. Avec ses partenaires, il a la volonté de former des professionnels du spectacle vivant, pour faire du Maroc un centre de formation pour des jeunes venus du monde entier.

« On a beaucoup à apprendre des autres », répète inlassablement celui qui est devenu un passeur entre les cultures et les continents.

Pas besoin de regarder systématiquement vers l’Europe : c’est vers l’Afrique qu’il voudrait que demain le Maroc se tourne, pour renouer avec son histoire et pour retrouver sa vocation de carrefour entre l’Afrique et le reste du monde.